Les Border Reivers étaient des pillards qui écumèrent la frontière anglo-écossaise, la région dite des Borders, pendant environ 300 ans de la fin du XIII° à la fin du XVI° siècle.


C'est aussi et surtout une écurie de course écossaise qui permit à Jim Clark de courir dans de grandes courses internationales


The Border Reivers a été fondé à l'origine par Jock McBain, ingénieur agronome et propriétaire du garage de Chirnside.  Jock avait toutes les promesses de devenir un pilote de course réputé à la fin des années 30, mais la guerre et son service dans la RAF y mirent  fin.  


C'est Jock McBain qui, après la guerre, réunit d'abord trois clubs automobiles locaux pour former le comité mixte de Winfield et transformer d'abord Winfield puis Charterhall en circuit de courses automobiles écossais.  Désireux d'aller de l'avant, il a ensuite persuadé certains de ses clients agriculteurs d'acheter des voitures de courses Cooper 500cc et a ainsi formé les Border Reivers.  Un autre agriculteur local, Alec Calder, dont l'épouse Matty est la sœur aînée de Jim Clark - s'est joint à son écurie ainsi que  d'autres agriculteurs qui possédaient tous leur propre voiture, mais qui bénéficiaient de l'aide de la compagnie de Jock pour la préparation de la course.


Ian Scott Watson, un des membres fondateurs, était l'ami de Jim Clark, devenu son pygmalion en l'encourageant et en lui prêtant ses propres voitures de sport. Jim pilota la Jaguar type D, l'Aston Martin DBR 1, la Lotus Elite type 14.


En 1959 l'écurie Border Reivers envisageait d'acheter une Lotus de Formule 2 pour Clark, mais le jeune pilote ayant vu Graham Hill perdre une roue sur un véhicule identique préfèra aller courir sur de grosses voitures de sport. Cette même année il disputera pour la première fois les 24 heures du Mans, sous la direction de Colin Chapman et terminera second de sa catégorie. Il revint en 1960 au volant d'une Aston Martin finissant troisième au général avec Roy Salvadori.


Pour la saison suivante il émit des craintes sur cette course qu'il n'appréciait pas trop, avec une trop grande différence de pilotage entre les concurents, qui rendait selon lui la conduite très dangereuse. Il commença sa première phase d'apprentissage en catégorie pro au volant d'une Formule 2 Lotus et alla de victoires en victoires. Grâce à ses bons résultats, Jim Clark signa avec Lotus pour courir sur une Formule1.





LES BORDER REIVERS

JIM  CLARK, GENTLEMAN DRIVER

JIM CLARK

GENTLEMAN PILOTE